Un virus
informatique est à l’honneur de la 49e édition de la biennale de
Venise, qui a débuté le 10 juin. Conçu par des artistes et des
programmeurs slovènes, biennale.pi, dont la seule raison d’être est de
survivre, est en vente avec l’antivirus adéquat. Selon ses
concepteurs, la création de virus informatiques à l’heure du World
Wide Web représenterait, au pire, une forme d’art, au mieux une
nouvelle forme de contre-pouvoir global. A 1.500 dollars le CD-rom,
ça fait cher pour une œuvre dont on ne fera profiter que ses
ennemis, ou pour témoigner de son engagement en e-politique.
Pourtant, trois collectionneurs se sont déjà portés
acquéreurs.
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VirtuaGirl, une
créature qui anime très sensuellement, et explicitement, le bureau
d’un ordinateur ne serait en fait qu’un agent double. Cette
demoiselle, une fois téléchargée, ne se borne pas à se déshabiller
et à rappeler ses rendez-vous urgents à l’utilisateur, elle installe
également un petit logiciel espion sur le disque dur. Pas très
méchant, ce mouchard vérifie la dernière date de lancement du
programme, et si on a payé pour voir.
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